Les COV sont des substances chimiques caractérisées par une haute volatilité, des composites contenant du carbone qui se dissolvent facilement dans l’eau et dans l’air. Ils se distinguent par leur capacité à passer facilement de l’état liquide à gazeux. Une fois dans l’eau, ces substances peuvent libérer des vapeurs potentiellement toxiques menaçant ainsi la qualité de l’eau. Ces composés proviennent souvent de sources industrielles, agricoles ou domestiques, et leur présence dans l’eau peut avoir de graves conséquences sur la santé humaine. Comprendre les enjeux de ces composés est donc essentiel pour améliorer la gestion de qualité de l’eau.
Les principaux types de composés organiques volatils (COV)
Les COV comprennent un vaste éventail de composés, chacun présentant des caractéristiques et des risques spécifiques pour la santé humaine :
- Benzène : un composé principalement associé aux activités pétrolières et chimiques. Classé comme cancérigène, le benzène peut causer des effets graves sur la moelle osseuse et augmenter le risque de leucémie.
- Trichloroéthylène (TCE) : utilisé pour le nettoyage industriel et le dégraissage des métaux, le TCE peut affecter le système nerveux et causer des problèmes rénaux et hépatiques.
- Tétrachloroéthylène (PCE) : souvent utilisé dans les solvants de nettoyage à sec, le PCE peut causer des problèmes au système nerveux, affectant la coordination et les réflexes.
- Chloroforme : produit secondaire de la désinfection de l’eau par le chlore, il est associé à un risque accru de cancer et peut avoir des effets néfastes sur le foie et les reins.
Comment les composés organiques volatils (COV) contaminent-ils l’eau ?
Les COV pénètrent dans l’eau potable par plusieurs biais, généralement en raison de facteurs industriels et humains :
- Rejets industriels : les déversements accidentels et les infiltrations peuvent contaminer les eaux souterraines et de surface.
- Pollution agricole : certains pesticides et engrais contiennent des COV qui s’infiltrent dans les nappes phréatiques par ruissellement ou infiltration.
- Infrastructures vieillissantes : les canalisations anciennes, surtout celles en PVC, peuvent contenir des COV ou en libérer lorsqu’elles se dégradent.
- Produits ménagers : les produits de nettoyage, solvants, peintures, et vernis utilisés au quotidien peuvent contaminer l’eau par des rejets dans les égouts.
Les risques pour la santé
Les COV, présents à des niveaux variables, posent des risques sanitaires importants en cas d’exposition prolongée ou excessive :
- Effets cancérigènes : des composés comme le benzène, le trichloroéthylène et le chloroforme augmentent les risques de cancers, notamment au niveau du sang et des organes internes.
- Toxicité hépatique et rénale : les COV peuvent endommager le foie et les reins, des organes responsables de la détoxification de l’organisme.
- Problèmes respiratoires et neurologiques : Les vapeurs dégagées par les COV dans l’eau peuvent entraîner des troubles respiratoires et neurologiques, comme des maux de tête, des vertiges et des troubles cognitifs.
- Irritations : en cas d’exposition directe, les COV peuvent causer des irritations de la peau, des yeux, et des muqueuses respiratoires.
Les Solutions pour réduire les COV dans l’eau
Plusieurs techniques de traitement permettent de réduire la concentration de COV dans l’eau potable, contribuant ainsi à la protection de la santé publique :
- Charbon actif : les filtres à charbon actif adsorbent efficacement les COV, retient les composés chimiques volatils grâce à leur surface poreuse. Ce procédé est largement utilisé pour purifier l’eau domestique.
- Osmose inverse : avec une efficacité de filtration de plus de 99,99 %, ces systèmes offrent une solution optimale pour éliminer les COV et autres contaminants volatils de l’eau potable. Cependant, les membranes d’osmose inverse sont sensibles aux sédiments, chlore, et autres particules en suspension. Sans une préfiltration adéquate, elles s’usent rapidement et nécessitent un entretien et un remplacement régulier et coûteux. L’osmose inverse retient également tous les minéraux, y compris ceux bénéfiques pour la santé, comme le calcium et le magnésium.
- Stripping à l’air : cette méthode utilise des bulles d’air pour libérer les COV de l’eau, qui sont ensuite collectés dans un système de filtration de l’air. Elle est particulièrement efficace pour les COV à forte volatilité comme le benzène et le TCE.
- Oxydation avancée : ce traitement consiste à introduire des oxydants puissants dans l’eau, comme l’ozone ou le peroxyde d’hydrogène, qui décomposent les COV en composés non toxiques.
Quelles solutions Filtropure®
Les filtres de la gamme Filtropure® sont conçus pour répondre aux exigences en matière de filtration de contaminants, y compris les COV. Tous nos filtres intègrent une étape de filtration au charbon actif, connus pour ses performances d’absorption exceptionnelles (métaux lourds, produits chimiques et polluants organiques comme les COV). Raccordés à votre équipement de distribution d’eau (fontaine à eau ou purificateur), ces puissants systèmes de filtration assurent une purification de haute qualité :
- Filtropure® Triple Action 5000 : ces filtres multicouches incluent une phase de filtration au charbon actif pour capturer une grande diversité de polluants présents dans l’eau, et notamment les composés organiques volatils (COV). Ils constituent une solution complète pour offrir une eau purifiée, exempte de métaux lourds mais aussi plus agréable au goût.
- Filtropure® 10.000 E-ECO réutilisable: dotés d’une technologie à base de bloc de charbon, ce filtre capture efficacement les COV et autres contaminants organiques, assurant purification approfondie de l’eau.
- Filtropure® microfiltration: une solution performante et innovante pour éliminer une grande variété de contaminants dans l’eau potable y compris les COV. Utilisé pour retenir les particules très fines, les bactéries, les micro-plastiques et certaines impuretés organiques, cette technologie de microfiltration agit en tant que barrière pour une eau de haute qualité.
Source https://www.camfil.com/fr-fr/infos/qualite-de-l-air/composes-organiques-volatils